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Une parisienne à Paris

2 octobre 2017

Tout a une fin

Coucou c'est moi

Clap de fin! C'est mon dernier message sur ce blog. Je dis bien sur "ce" blog. Car à partir de là, maintenant, tout de suite, ou du moins quand j'aurai fini mes transferts, vous me retrouverez ailleurs. Ne vous inquiétez pas chers et chères 683 fidèles, vous allez recevoir un mail d'ici quelques jours avec mon nouveau lien.

J'étais bien ici, mais mon blog était de plus en plus pollué et j'en avais un peu ma claque de devoir faire le ménage. J'en ai assez avec mon appart! Soit dit en passant, il y a de plus en plus de malades (et je ne parle pas que des mecs!).

Etonnement : mon dernier post sur les béquilles a fait un tabac. J'en suis la première étonnée. Comme quoi bien des sujets sont inexplorés

Mille bisous et à bientôt

Nathalie

 

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30 juin 2017

Les béquilles

Une fois n'est pas coutume. Aujourd'hui je ne vais pas vous parler déco, cuisine ou fashion (quoique), mais béquilles. Original non? Peut être mais vachement utile quand même. C'est vrai, quoi, on n'en parle jamais alors que ça fait partie de notre vie quotidienne au moins une fois dans la vie. Quand c'est pas plus (certaines se reconnaîtront...)

On a toutes rêvés d'en avoir! Je mentirai si je disais que gamine je n'en ai pas eu envie au moins une fois. Comme mes copines d'ailleurs. On prêtait à ces bâtons des pouvoirs extraordinaires qu'elles en devenaient d'obscurs objets de désir inavoués. Et puis un jour, c'est arrivé pour moi et de la façon la plus saugrenue. Un mercredi après-midi, désoeuvrées, on est entré toutes les deux chez Besson chaussures pour essayer un autre de nos fantasmes d'adolescentes: les talons. Je me souviens de ceux là, des talons vertigineux sur lesquels je me suis essayé à déambuler comme un mannequin sous les rires de ma copine. Puis je me suis mise à virevolter...Est ce que ça vous est arrivé de vous prendre le jus? Et bien ça été pareil! 100000 volts qui m'ont traverse le pied de haut en bas, en long en large et en travers, soit grosso-modo le sens dans lequel pied et cheville sont parties en cacahuète! Je vous assre, ça calme! Après çà j'étais moins hilare. Nausée, souffle coupé, la tête qui tourne et dix bonnes minutes assises avant de retrouver mes esprits. Me croyais tranquille. Madame Douleur s'étant barrée comme elle était venue, et ressortie du magasin, j'avais retrouvé toute la spontaneïté de mes esize ans. Mais une entorse, il n'y a rien de plus traître! Pendant qu'on sirotait un café au troquet, j'ai commençé à sentir des choses bizarres en bas. Non, c'est pas ce que vous croyez même s'il y avait un beau brun pas loin de moi. Je veux parler de mon joli petit peton commenant à se sentir à l'étroit dans sa Converse. Alors tu délaçes. Et comme ça suffit pas tu écartes l'empeigne. Et comme ça s'arrange pas, tu enlèves carrèment ta chaussure. Et là, tu t'aperçois que tu n'as plus de malléole, mais un balle de ping-pong  qui se transforme petit à petit en balle de golf puis de tennis! Et comme ça serre encore plus, tu enlèves la chaussette. Et puis quand tu essaies de te lever, ton si joli petit pied, d'hbitude si conciliant, refuses catégoriquement de te soutenir. Ce n'est pas en carrosse, mai sur une bicyclette que Cendrillon ( vous comprenez l'allusion) est rentrée chez elle. Celà dit, quinze ans après, Maman croit encore que je me suis foulée la cheville en sortant de la petite église du quartier. Alors, chut! J'ai passé la fin d'après-midi aux Urgences et deux heures attente, une radio et un beau strapping plus tard, je sautillais jusqu'à la pharmacie d''en face accrochée à l'épaule de maman. Et j'ai eu de jolies béquilles...rose pastel.

Manques de bol! Je me voyais déjà faire une entrée remarquée dans la cour du lycée, emprunter l'ascenseur, me faire porter mon plateau repas au self et rentrer à la maison tandis que le beau brun porterait mon sac à dos. C'était sans compter sur ce foutu mois de février et aux plus incroyables chûtes de neige qu'ont ai connu parait-il de mémoire d'habitants. En plus c'était les vacances et dix jours plus tard pour la rentrée, ma cheville était guérie.

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